Simon Morssinkhof : "Enfin la lumière au bout du tunnel!"

Le cavalier belge Simon Morssinkhof fait partie des Belges qui étaient présents au CES Tour de Valence, où s'est déclenché un important foyer de rhinopneumonie équine. Il revient sur cette épreuve et ce qu'il en a retiré.
Simon Morssinkhof s'est confié en toute sincérité à Equibel à propos de cette expérience après le CES Tour de Valence. Le cavalier est de retour en Belgique depuis deux semaines déjà, mais il s'est intentionnellement isolé quelques temps. "J’en ai profité pour me reposer", explique-t-il.
“En ce qui concerne l’état de santé de mes chevaux, je peux dire aujourd’hui avec un large sourire qu’ils se portent tous bien. L’état de forme dans lequel ils se trouvent dépend beaucoup d’un cheval à l’autre. Certains chevaux ont encore besoin d’un peu de temps, d’autres se sentent déjà très en forme aujourd’hui, comme Vivolta de Grée (ndlr : un cheval de tête), heureusement! Tous les chevaux doivent être testés une fois de plus, mais il n’y a aucune trace de fièvre, et ils sont de nouveau tous en route. Je n’ai pas encore de planning pour les prochaines compétitions. Je veux être sûr que mes chevaux se sentent à nouveau en pleine forme et parfaits avant même d’y penser !”
Simon Morssinkhof a aussi précisé que les autres belges sont rentrés chez eux, et que le dernier cheval resté dans une clinique espagnole est maintenant assez stable pour effectuer son retour en Belgique. Ayant vécu cette épidémie de près, le cavalier estime "que ça serait une bonne idée que la vaccination contre la rhinopneumonie devienne obligatoire à partir de maintenant. La question reste bien sûr de savoir dans quelle mesure cette vaccination est utile en cas d’apparition d’une variante du virus aussi agressive que celle que nous venons de vivre. Mais j’ai entendu dire que, si suffisamment de chevaux étaient vaccinés, cela réduirait considérablement la propagation du virus, alors oui, je suis pour ! En outre, si des discussions opportunes sont menées avec les producteurs du vaccin, je pense que le problème du manque de stock sera lui aussi rapidement rayé de la carte.”
Dans son interview, Simon Morssinkhof n'a pas non plus oublié une attention pour tout ceux qui l'ont entouré durant cette période difficile :
“Je voudrais terminer cette intervention par un grand merci très sincère à tous ceux qui nous ont soutenus, qui nous ont envoyé des messages et nous ont transmis toute leur sympathie. Mes remerciements vont en particulier à la FRBSE, car grâce à la Fédération belge, j’ai été parmi les premiers à pouvoir rentrer chez moi.”
Source : Equibel